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Au gré de la plume
18 août 2017

Jeudi.... les plantes du balcon vont en vacances.

 

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L.T.

P.S.:... 08h45 : le sujet du jour m'est inspiré par un film vu à la télévision hier soir:"Arletty, une passion coupable" *. "Tout le monde" (wouaf) connaît la réplique d'Arletty à Louis Jouvet: "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère" (Hôtel du Nord, Marcel Carné, 1938, film tourné près du Canal St-Martin, canal cher à Isabelle... Lien sur la droite >>>>).

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Hier je consultais les programmes des chaînes télévisées. On y annonçait donc ce film (Arletty une passion coupable). Il m'est alors venu l'envie de réentendre ce "Atmosphère, atmosphère,...". Facile via youtube. Et l'envie de faire entendre ce "Atmosphère, atmosphère..." à Dulcinée tout en lui résumant la saynète (c'est plus une saynète qu'une scènette).

Pas facile ! 

Et voilà le sujet de ma réflexion du jour: par souci polémique (?), par provocation je nomme ce sujet: la condescendance. J'aurai pu trouver un mot plus doux, le partage organisé par exemple.

Nous avons tous trois bagages à trainer:

- L'héritage de nos parents (génétique + l'éducation reçue d'eux... ou pas)

- Ce que nous avons appris ou pas "à l'école" (institution).

- Notre expérience ("l'école de la vie", dit-on, disait-on). Expérience pas toujours complètement reconnue.

Peut-être faudrait-il ajouter un ballot (ba lô... en langue vietnamienne !). Où nous conduit notre curiosité.

La curiosité est une affaire étrange, sinon compliquée, un doigt de "génétique", deux doigts d'éducation scolaire, le reste...  

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Il n'est pas facile de partager sans jouer au précepteur (dans mon "Trieste" je parle d'"Adabei", cancanier).

Donner son point de vue sur tout, en "grand" connaisseur.

L'intention est souvent amicale, mais trouver la bonne manière, ce "un peu mais pas trop", les moments, ça demande une ecoute et de la modestie.

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Savoir s'arrêter et parfois même renoncer "à ramener sa science". Stick your two cents worth in.

C'est valable (applicable) en de nombreux domaines. Par exemple quand je corrige un mot français maltraité par Dulcinée (pour "aimable" elle dit souvent "amicable", là je ne remarque rien, trouvant "amicable" joli). 

Arletty, la Deuxième Guerre, la Collaboration et la Résistance en France, qu'en connaît-elle ?

- Un peu mon n'veu. 

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 Travailleurs indochinois en France durant la Seconde Guerre Mondiale.

Voilà quatre ans que nous vivons en Europe. Elle commence à saisir certaines "subtilités", de la langue comme de la manière de penser...  en Suisse !

Nous regardons souvent des "shows" humoristiques, aussi bien sur les chaînes françaises qu'anglaises, deux mondes !

Mais son "goût" pour l'histoire c't'autre chose.

Bref, hier, en regardant ce film, je glissais quelques "précisions recradantes", légères, en vitesse.

Heureusement il y avait des décors et des costumes "attractifs", très soignés (mieux que la réalisation).

L'image de l'occupant allemand ? Elle l'amalgame à celle des Français et des Américains en Indochine.

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Ainsi donc, au quotidien, en face de n'importe qui, nos questions et nos savantes (ou supposées savantes) réponses peuvent apparaître "condescendantes". 

Nous savons, il, elle ne sait pas. Souvent on "laisse passer", c'est plus court. 

Parfois on ne peut résister.  

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Comment l"'autre", le la niaise, prend-t-il-t-elle ce recadrage, quelle que soit le mode de recadrage ?

Quand il s'agit d'une rencontre fortuite, d'une discussion impromptue, le sachant savant risque au pire de passer pour un prétentieux. 

- Il est chiant ce type, dira-t-on après son départ. Ou alors on ne dira rien mais on se fera une image (caricature) de cette ennuyeuse personne.

Plus compliqué quand ces recadrages s'adressent à des proches, fréquentés souvent, si ce n'est au quotidien.

Entrons en déconnage:

Condescendance ou besoin de domination ? Hein ? 

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L'idéal, l'harmonieux: quand l'un(e) et l'autre possèdent de bons ba lô (sacs à dos) dans des domaines différents.

" Moi je connais bien ces sujets (héritages, formation scolaire, expérience), toi tu es expert(e) en d'autres matières.... "

L'idéal, l'harmonieux: quand les sujets de l'un(e) intéresse l'autre et réciproquement.

- Tu rêves, O Mon Papy !

Il est aussi possible que ces intérêts soient partiels ou limités, pour l'un(e), l'autre, l'un(e)-l'autre.

Nous avons donc:

- La forme du recadrage, comment je partage.

- Les domaines.

 

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Tout ça n'est qu'amour, amitié, tendresse, générosité, patience, tolérance, peur de la vie, conscience de ses faiblesses (les physiques incluses).

Oui, je considère bien que "la peur de la vie" (reconnue ou pas) fait partie des relations entre l'un(e) et l'autre.

- Et alors ton histoire de condescendance et de domination ? 

 

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- B'en d'abord y'a la fatigue, l'usure, parfois le découragement. Et puis il arrive que le naturel prenne le d'ssus.

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 "Homo homini lupus est"... qui est à l'origine de cette affirmation, hein ?

- Thomas Hobbes dont tu parlais hier... * * 

- Bravo ma Juju, enfin une bonne et attentive lectrice ! 

- Ah, Doux Papy, tu m'as appris "l'attention extrême". 

- L'attention extrême, tiens, tiens.

- Simone Weil ta philosophe préférée (à ne pas confondre avec la défunte Simone Veil.). 

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- Alors là, tu m'épates ! 

- Tu m'as appris autant que je t'ai appris, c'est pourquoi notre amour est éternel.

- Où tu iras j'irai, où tu resteras je resterai.

- Cinq sur cinq !

- Crystal clear !

- Condescendance et domination.....

- Ayant affaire à une personne intelligente (sens anglo-saxon) on dit qu'elle fait "autorité en la matière", ou alors qu'"elle domine son sujet".

Popularité de la philosophie - Page 105 - Google Books Result, clic... Karl Ph.Moritz: Le concept d'achevé en soi et autres écrits (1785-1793) , textes présentés et traduits par P. Beck, PUF, 1995. Samuel Taylor Coleridge, Les Sermons laïques (suivi de) L'Ami , traduits et présentés par P. Beck et É. Dayre, Gallimard (Bibliothèque de Philosophie), 2002.

Karl Philipp Moritz — Wikipédia, cloc  

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*   "Ce téléfilm raconte l'histoire d'amour entre l'actrice française Arletty et l'officier allemand Hans Jürgen Soehring durant l'occupation de la France par l'Allemagne[1]. L'actrice est alors au sommet de sa popularité et tourne le film Les Enfants du paradis. En 1946, le comité d'épuration inflige à Arletty un blâme, ainsi qu'une interdiction de travailler pendant trois ans. Cette histoire passionnelle sera lourde de conséquences pour sa carrière et son image auprès du grand public." Wikipedia.

* * La première occurrence de cette locution est chez Plaute, dans sa comédie Asinaria , La Comédie des Ânes, vers 195 av. J.-C, II v495 : " Lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit"ensuite Pline l'Ancien, Rabelais, Erasme, Montaigne, Francis Bacon,...

.....

Alors que Paris vit sous le joug de l’Occupation allemande, en plein tournage des "Enfants du Paradis", au cœur d’une période tumultueuse de l’Histoire, Arletty, anticonformiste, continue de vivre au gré de ses envies et tombe sous le charme d’un jeune officier allemand, Hans Jurgen Soehring. La liaison fera bruire le tout Paris, aussi bien dans les milieux collaborationnistes que résistants. Rien ne déstabilise la comédienne qui, portée par cet amour, refuse de se ranger dans un camp. Le portrait d’une époque trouble et complexe vue à travers la vie d’une femme, icône de sa génération, finalement rattrapée par ses choix à l’heure de l’épuration." Allociné

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Une fois n’est pas coutume, c’est d’un téléfilm dont il sera question dans ce billet, un superbe biopic consacré à la grande Arletty .
Arnaud Sélignac s’intéresse en effet à la dernière passion amoureuse de la comédienne. Nous la découvrons à Nice en 
mai 1943, dans une soirée on ne peut plus mondaine. Alors que la France est occupée et que la guerre compromet le tournage des Enfants du paradis, Léonie Bathiat, alias Arletty entretient une relation amoureuse avec Antoinette d’Harcourt, une duchesse en rupture de ban qui a aussi partie liée avec la résistance.
Lors de cette soirée, alors que la fille de Laval, alors président du Conseil, la félicite pour la façon dont ses films contribuent au rapprochement de la France et de l’Allemagne, la belle comédienne tombe sous le charme d’Hans Jurgen Soehring, un protégé de Goering, également grand amateur de littérature et de cinéma français.

« Les yeux bleus, c’est ma faiblesse. »

Entre les feux de la passion, les jalousies qui animent ce trio amoureux et la guerre en toile de fond, les êtres aspirent au bonheur et pourtant se déchirent.

« C’est cette putain de guerre qui rend tout différent ! » (Hans)

Du point de vue des décors et des costumes, tous aussi somptueux les uns que les autres, ce téléfilm d’époque rivalise sans complexe avec les grands films. La toile de fond historique, sans jamais l’emporter sur la question de l’amour, contribue à la tension dramatique croissante du récit. Le casting tient aussi parfaitement la route. Marie-Josée Croze incarne une Antoinette complexe et touchante ; le jeu tout en nuances de Hans Ken Duken donne un bel aperçu des ravages de la passion. Et même si je ne suis d’ordinaire pas fan de Laetitia Casta, force est de reconnaître qu’elle est particulièrement sublime dans ce rôle. Garance jusqu’au bout des ongles, elle a su faire revivre toute la gouaille si particulière de son personnage, sa liberté aussi. 

« Mon cœur est français mais mon cul est international » Arletty.  Wordpress

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Laetitia Casta : "Arletty, une sacrée bonne femme quand même" - 1 mars 2015 - - TéléObs, clic.

 

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