Samedi
Au XVIiieme siècle on appelait encore "Constantinople" la ville d'Istanbul !
Samedi matin, 06h00, promenade avec la chienne Zazie.
C'est au village, à cinq minutes de chez nous... à pied.
Plus tard: Je ramène Zazie chez sa patronne (ma fille, don).
Au retour, courte pause au restaurant de l'autoroute, restaurant qui surplombe
le lac de Gruyère. Un lac artificiel, la main de l'homme, mais une réussite.
C'est beau, ça produit de l'électricité.
L.T.
P.S.: Coup de "spleen" ou de "blues". Garder un œil sur un chat, un chien me rassure, pas tant sur mon éventuelle utilité, la responsabilité de l'animal confié, par contre... contre rien, fait du bien.
Dulcinée peine à retrouver une bonne forme.
Ce matin, en route, je pensais aux ellipses. Enfin, plus exactement aux éclipses mentales. L'ellipse est le plus souvent un effet volontaire, choisi.
Quand on parle, certains éléments nous sont si bien acquis qu'on ne les détaille pas. Je veux dire qu'on s'exprime en omettant inconsciemment des précisions, des éclaircissements ou simplement la suite logique d'une explication. Dans une ellipse l'auteur "joue", dans mes "éclipses" on saute une partie de son argument.
C'est pourquoi on est obligé de se répéter, la chose dite n'est pas claire. Se répéter fatigue les autres. Mais je me rassure en lisant mes courriels, je ne suis pas le seul atteint par cette manie.
Ainsi hier j'écrivais: " Et n'est-il pas simpliste de caricaturer la Gauche en gaspilleuse d'argent et la Droite en défenderesse des intérêts privés ? Il y a certainement du vrai dans ces clichés. "
On pourrait batailler longtemps sur les origines historiques de la Gauche. Ça remonte loin ce qui montre bien que son "droit de cité" vaut bien celui des autres partis, qu'elle (la Gauche) n'est pas un corps étranger, une intruse qu'il faudrait chasser comme on a éliminé le communisme.
C'est ce que voulait dire ma phrase, hier.
Il y aurait donc des gens qui voudraient se débarrasser des Socialistes ?
Oui et pour ces gens, nombreux, le délabrement du syndicalisme est un signe d'encouragement. Parce que le syndicalisme est en crise, malade, crevotant, parce qu'il ne survit que grâce à des législations qui le protègent, alors les ennemis viscéraux du Socialisme rêvent qu'il pourrait aussi s'essouffler avant de mourir de tristesse.
Mais aujourd'hui je suis trop mou pour aller plus loin.
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