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Au gré de la plume
27 mars 2015

Entre paresse et fatigue...

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Premiere promenade du jour. Ici c'est la fonderie (foundry) pour cloches de vaches, chèvres, moutons,...

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Timide retour de la neige (ici... environ 850 mètres). 

L.T.

P.S.1.: Hier j'avais en tête deux réflexions. La première suivait mes quelques commentaires sur le "zazz". Je constatais ou je supposais que les artistes (sens large), musiciens, architectes, sculpteurs, photographes, peintres,... produisaient des œuvres naturellement compréhensibles à travers le monde, moyennant quelques nuances culturelles d'appréciation. Je pensais encore que ce n'était pas la "même chose" pour un écrivain (et peut-être pour un réalisateur de films).

- Élémentaire, murmura Dr Juju.

La question de la traduction est un sujet souvent abordé. Je me souviens des lamentations de Dulcinée... lisant en vietnamien un roman étranger, traduit en vitesse par un mauvais tâcheron de l'industrie locale du livre. Les visiteurs de passage à Hanoi sont souvent surpris de découvrir un grand nombre de librairies, parfois simplement des étalages de livres le long d'un trottoir. Tout ça disparaît gentiment "grâce" aux nouvelles technologies. 

Rares sont les traductions soignées des grands auteurs étrangers. Il en existe, ouf. La perception des chefs-d'œuvre de la littérature mondiale passe le plus souvent par un film tiré d'un célèbre roman. La "patte" de Dostoievsky, celle de "Gatsby...", des "Misérables"....inconnues...! 

L'artiste (puisque je n'aime pas le mot "créateur"), celui qui dessine un immeuble (comme l'opéra de Sydney par exemple), a "naturellement" une vision universelle. C'est différent pour celui qui écrit en "sa" langue, son "outil" territorial, peu importe (ou:même) si son projet a une ambition sans frontières. La "forme" restera française, sud-américaine, chinoise,... 

Dans cette modeste réflexion ce qui m'intéresse c'est la conscience de cette réalité qu'a l'auteur. Prenons un "Harry Potter" ou la mauvaise saga de Dan Brown, qui se soucie de leur style ? 

En bordure: il est intéressant de s'interroger sur la lente pénétration de la psychologie en dehors des cultures occidentales. Attention, psychologie et non pas psychiatrie. La psychiatrie est une branche de la médecine qui répond à des exigences scientifiques, contrairement à la psychologie qui n'est qu'un sous-produit de la philosophie. Et la philosophie, on est tous d'accord, n'a de la science que la "méthode", rien de plus. 

P.S.2.: L'autre réflexion ? Elle portait sur l'apprentissage de Dulcinée. Elle se prépare à survivre sans moi. L'autre soir je lui posais une simple question: que feras-tu quand je serai mort, tu restes ici ou tu retournes au Vietnam ? Elle a répondu: je reste ici. Si la réponse fut spontanée rien n'interdirait qu'elle change d'avis. 

Alors, si je me charge de quelques formalités adiministratives, les déclarations fiscales annuelles par exemple, elle apprend progressivement comme tout fonctionne par ici. Et si l'ophtalmologiste visité mercredi et la généraliste du village n'ont rien proposé pour le traitement de ses maux de tête, elle sait maintenant comment agir en cas d'urgence.  Dans ce programme de préparation à "une vie sans moi" il nous faudra prévoir une inatal l'action (résidence) citadine. Veuve à Treyvaux !!! Certes nous avons le temps. Hier j'ai collé les numéros téléphoniques en cas d'urgence et je lui ai expliqué ou se trouve le parking de l'hôpital de Fribourg. On progresse. 

P.S.3.: Et comme si ça ne suffisait pas voilà qu'une troisième réflexion pointe son nez: qu'est-ce que la spontanéité ? Tiens, mon rire l'est rarement. Le pire c'est quand on m'offre un cadeau ! 

- Bon, c'est bien joli mais c'est quoi la spontanéité, hein mon Papy ?

- C'est quand j'oubliais de fermer le portail de la maison et que tu t'enfuyais pour aller flairer le coin à merde à deux pas de la maison. Le danger des motos, comment revenir, mon inquiétude... tu t'en moquais. 

Apprend-t-on à être spontané ? J'allais dire: apprend-t-on à se montrer spontané ! Les jeunes mamans (certaines) libèrent leur miteux de toutes contraintes pensant ainsi desinhiber leur engeance. Spontanéité est-elle signe de mauvais éducation ? 

- Oui. Elle n'est certainement jamais un gage de sincérité, d'honnêteté ou d'innocence. Elle n'est cependant pas forcément naïve.

Quels sont les antonymes de "spontanéité" ? Ils sont souvent teintés de duperie et/ou de méfiance. 

....

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