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Au gré de la plume
19 février 2019

Fatigue printanière / 7mars 2013

FSCN4216 Des fois on se sent tout vide, pas la moindre fantaisie, pas même envie (ou besoin) de me lancer dans des réflexions métaphysiques, rien. C'est "plate" comme disent joliment les Gens du Québec (que je salue au passage et sans oublier l'heureux grand-père de l'Alberta).

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   Dulcinée est par contre en bonne forme. Un peu inquiète de savoir si sa déclaration de revenu (2012) est en ordre et si on ne trouvera pas de quoi lui demander de payer une rallonge à ses 40% prélévés déjà à la source.

   Pour s'assurer de la solidité de son dossier elle n'a pas hésité à dépenser 15 millions de VNd pour que son dossier soit revu par une compagnie spécialisée dans la fiscalité.15 millions c'est plus de 500 Euros et cela donne une idée du "pire toujours à craindre".

   Le commun des mortels vietnamiens ne remplit aucune déclaration. Le gros des fonctionnaires se voit ponctionner ses impots à la source mais sur la base de son fort modeste salaire officiel, il reste gagnant.

   Commerçants et entrepreneurs individuels sont jaugés par la police économique, après "on" négocie.

   Les campagnards s'acquittent aussi de taxes sur leur récolte apparente.

Je l'ai écrit trop souvent, Il faudra bien un jour que chacun remplisse une déclaration sur ses revenus et sa fortune. Pas tant pour se voir "pressé" un peu plus mais pour démocratiser le processus. Pour le moment personne ne proteste, 95% profitant en bonne conscience de la nébulosité du système. Aucun Vietnamien ne se sent "solidaire" de l'Etat et de ses obligations financières. Personne n'imagine que l'argent collecté par le ministère des finances puisse servir au bien général

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Rue Thuy Khue chez la dame qui vieillit de plus en plus vite.

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Le goulet ce jeudi matin, 08h30, timides rayons de soleil. 24°.

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Les oeufs...

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La glace, les fleurs, dans le désordre.

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Au tournant TK - "Montée" de Buoi.

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Le long de la "montée" de Buoi.

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Le sommet de la "montée" de Buoi.

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Rue des plantes.

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En buvant mon café. La dame de la boutique qui vend de gros dessous pour plantes vertes

rentre avec sa soupe qu'elle vient d'acheter à coté.

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Le vendeur ambulant de nattes.

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Toujours sur la rue des plantes.

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Le chien fidèle du raccourci.

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- Alors papy ?

- Hein ?

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Retour sur la rue Thuy Khue.

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En rentrant.

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La veuve du pauvre héros.

L.T.

P.S.1: Je me suis offert de nouvelles savates en plastique. Elles coûtent 1,4 Euros et elles vous massent la plante du pied ! Hélas elles ne sont pas très solides mais pour la maison, ça va, mon n'veu.

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                  Une écharpe ? Oui et tricotée à la main par la tenancière de mon petit café. Drôle d'idée de me l'offrir maintenant que le printemps revient ? Elle a du apprendre qu'il m'arrivait de boire le café ailleurs, un peu plus loin !

Ah ! J'ai acheté à la pharmacie 10 gélules d'Amoxycilline 500 mg, en réserve, des fois. 35 centimes d'Euro, du produced in India. Mais je connais la compagnie. Il faut savoir que l'essentiel des substances actives utilisées par toute l'industrie pharmaceutique mondiale vient de l'Inde et/ou de la Chine, depuis de nombreuses années. En France ce "blister" est vendu au moins 6 x plus cher en générique et 12 x + cher sous un nom de marque (Clamoxyl). C'est un antibiotique "passe-partout" relativement bien toléré.

P.S.2: C'est un sujet qui revient souvent dans la presse vietnamienne. Il existe des "officines" spécialisées dans la "vente" d'épouses, le plus souvent orientées vers une clientèle campagnarde de Corée ou de Taiwan. La rumeur publique parle quelquefois de la face cachée de ce business: les girlnappings. On compend vite que rien ne peut se faire sans l'"aide" de personnes bien placées. Plus profondément on découvre la complexité des rapports entre la Chine et le Vietnam.

Info transmise par la "mafia" des "Trois Sœurs", merci.

Le commerce des enfants (bébés) abandonnés va bien aussi, merci.

Celui des travailleurs mercenaires à l'étranger souffre un peu de la "conjoncture" économique.

Les Branches esseulées : Trafic de femmes vietnamiennes en Chine

Dans l'émission "Envoyé spécial" du 07/03/2013  en France, que TV5 Monde diffusera probabalement dans quelques semaines.

Une récente étude chinoise montre que d'ici 2020, 35 millions d'hommes ne pourront pas trouver l'âme sœur dans l’Empire du Milieu. En Chinois, on appelle ces hommes les "Guanggun" (branches esseulées). Ils vivent pour la plupart dans des villages isolés de Chine, que les femmes ont désertés pour chercher un mari riche à la ville.  Des trafics illégaux se sont organisés pour que ces célibataires se marient. Des milliers de femmes arrivent chaque année des régions rurales du Vietnam, du Laos, de la Birmanie, d’Indonésie. Vendues comme des esclaves, “importées” en Chine, ces nouvelles épouses réalisent vite la différence entre l’homme fortuné dont les trafiquants leur ont parlé et le destin qui les attend : une vie de labeur et de reproductrice dans la Chine rurale. Certaines choisissent de s'enfuir, d’autres se résignent...

Après plusieurs mois d’enquête, Patricia Wong et Gaël Caron, de l’agence Capa, ont pu suivre Xiao Lu, un cultivateur de thé de 30 ans, dans son périple au Vietnam pour acheter une femme, à 3500 km du village de Ting Xia où il habite. L’enquête commence dans un quartier en périphérie de Ho-Chi-Minh-Ville où les trafiquants, chinois et vietnamiens, regroupent les hommes « les branches esseulées » dans des hôtels, leur confisquent leur passeport, et leur présentent des jeunes femmes. Les célibataires chinois dépensent environ 5000 euros pour « acquérir » une épouse, de préférence vierge. Celle-ci est « échangeable » en cas de problème, promettent les trafiquants.

Dans sa chambre d’hôtel, Xiao Lu rencontre Thu Yen, une jeune fille de paysans pétrifiée de timidité. Ils ne peuvent pas communiquer : il ne parle pas vietnamien, elle ne parle pas chinois. Quelques jours plus tard, une cérémonie de mariage, sans valeur légale, va avoir lieu dans le petit village où habite Thu Yen, sur les bords du Mékong. Et Mme Wang, chef des trafiquants, remettra à la jeune fille un visa pour la Chine. 

Quelques jours plus tard, Thu Yen découvrira son nouveau village, perdu dans une vallée, au cœur d’un pays dont elle ne parle pas la langue… Enquête exclusive sur un trafic qui n’a jamais été filmé et qui concerne, depuis cinq ans, plusieurs centaines de femmes vietnamiennes. Récit d’une odyssée, celle d’un cultivateur de thé, où le mot « amour » ne sera jamais prononcé.

Un reportage de Patricia Wong et Gaël Caron 

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